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                            LES FALISSARD MORTS POUR LA FRANCE

 

Au cours de la première guerre mondiale quatre FALISSARD ont donné leur vie pour la patrie :
 
FALISSARD Jean, né le 3 avril 1876 à Marcolès (Cantal).
Matricule 2388, 99° Régiment d’Infanterie Territoriale, « décédé à l’hôpital de Belfort, suite de blessures de guerre », le 27 mai1916.
Epoux de LANTUEJOUL Anna, fils de FALISSARD Antoine et PEYROU Agnès.
 
FALISSARD Denis, né le 27 octobre 1878 à Roannes-St-Mary (Cantal).
Matricule 1730, 4° puis13° Territoriale de Chasseurs « Tué à l’ennemi » à Bucy-le-Long (Aisne) le 13 janvier 1915.
Epoux de TIREL Léonie, fils de FALISSARD Baptiste et GRANET Catherine.
 
FALISSARD Antoine Camille, prêtre, né le 22 décembre 1882 à St Affrique (Aveyron).
Matricule 749, Sous-lieutenant au 143° Régiment d’Infanterie, « Décédé au champ d’honneur » à Mesnil-les-Hurlus (Meurthe et Moselle) le 9 juin 1915.
« Officier qui depuis le début de la campagne, a toujours donné l’exemple du plus grand sang-froid et du plus grand courage.
A été tué en allant reconnaître volontairement un boyau supposé occupé par l’ennemi ».
Figure sur le monument aux morts d’Albi (Tarn). Fils de FALISSARD Antoine Robert et DIJOLS Eugénie Victoire.
 
FALISSARD Jean Antoine, né le 19 août 1891 à Marcolès (Cantal).
Matricule 2458, sergent au 339° Régiment d’Infanterie « Tué à l’ennemi » le 27 septembre 1914 à Richecourt (Meuse),
près Seicheprez (Meurthe-et-Moselle) et non à Richemont comme l’indique sa fiche de décès remplie par le Corps.
Fils de FALISSARD Jean Antoine et GINIOUX Julie.
 
Nous avons retrouvé « L’historique du 339° RI pendant la grande guerre », ce qui nous donne un aperçu de ce que furent les derniers
jours de Jean Antoine au début du conflit :
 
« 1914 : Le 339°, constitué à deux bataillons, quitte Aurillac le 8 août et est à Gap le 9. Il en part le 20 août et, par Besançon et Gray,
il arrive à Bayon, dans la région de Nancy . Employé d’abord à l’organisation du front, il se porte ensuite en colonne de brigade
d’Haussonville sur Bainville et sur Mont, 25 août. Le 28 août il est dans la région de Nançy à Fléville, puis à Dommartemont.
Il reçoit l’ordre d’organiser le secteur Cercueil-Laneuvelotte, puis une position sur le front côte 281 Nord-Est de Seichamps,
lisière du bois de Pulnoy et Bois-Brouillard. Le 4 septembre, il est alerté sur cette position, et le 5 reçoit le baptême du feu ;
9 hommes sont bléssés, 1 est tué ; quelques jours après, disposé pour porter aide à la 68° Division d’Infanterie, et repéré par l’ennemi,
il est en butte au tir de la grosse artillerie, il a 3 tués et 13 blessés, dont le commandant LECOEUR. Jusqu’au 25 septembre
s’écoulera une période d’occupation de tranchées animée par de nombreuses alertes. Le 26 septembre, le 339° est à Beaumont
(Nord-Est de la forêt de la Reine) avec l’ordre d’aller occuper Richecourt. Le 27 septembre, à 2 heures 45 du matin,
la 21° compagnie, avant-garde, se heurte sur la route de Seicheprez à Richecourt aux fils de fer qui couvrent le village,
et la bataille s’engage. Successivement entrant en ligne, les compagnies se déploient face à l’objectif sous le feu de l’infanterie
allemande et doivent tout en répondant, creuser des tranchées à la hâte. Cette journée coûtait au régiment, cloué sur son avance,
37 tués, 260 blessés, 55 disparus, 2 officiers étaient tués, 8 étaient blessés, 1 avait disparu…. »
Jean Antoine Falissard est tombé devant Richecourt (55), village qui marquera dès ce jour et pendant 20 mois la ligne de front du côté occupé.

 

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   Carte postale vers 1914-1915 :

   Soldats allemands avec les cloches de l’église de Richecourt

   qu’ils s’emploieront à fondre en canons

 

 

 

 

 

 

Rajout pour Camille : Citation à l’ordre de l’armée. « Officier qui, depuis le début de la campagne,
a toujours donné l’exemple du plus grand sang-froid et du plus grand courage.
A été tué le 9 juin 1915 en allant reconnaître volontairement un boyau supposé occupé par l’ennemi. »
 

Georgette FALISSARD-SOSNICKI.